La plupart des synthèses des essais estiment que cette réduction

La plupart des synthèses des Libraries essais estiment que cette réduction est d’environ 20 % chez les femmes invitées au dépistage (tableau I). La réduction du risque chez celles participant effectivement au dépistage est donc probablement de l’ordre de 30 %. Les études observationnelles estiment PI3K inhibitor une réduction du risque un peu plus élevée mais l’estimation est moins fiable. Réduire de 20 ou 30 % le risque de décès par cancer du sein est bien, mais il faut traduire cette réduction relative en réduction absolue. Pour cela, il faut connaître le risque de mourir d’un cancer du sein en l’absence de dépistage. On ne peut pas mesurer

ce risque directement en France car le dépistage organisé et non organisé est très répandu. Ainsi, en 2011, 62 % des femmes de 50 à 74 ans avaient eu une mammographie dans les deux ans [20]. Mais on peut mesurer le risque de mourir d’un cancer du sein en France, en 2010 ce risque était de 4,1 % dont 0,2 % entre 30 et 49 ans, 1,9 % entre 50 et 79 ans et 2 % à partir de 80 ans. Le risque entre 50 et 79 ans, avec une participation au dépistage de 62 % est ainsi égal à 1,9 % en 30 ans, soit moins de 1 pour 1000 par

an. Si les populations dépistées et non dépistées avaient les mêmes risques et si le dépistage réduisait le risque de 30 %, alors le risque pourrait être de 1,6 % chez les femmes dépistées et de 2,3 %

chez les autres. On éviterait alors 7 décès pour 1000 femmes de 50 ans dépistées et suivies pendant EGFR inhibitor 30 ans. De façon plus correcte, le tableau II montre un calcul similaire fait à partir des données des essais de dépistage, en prenant pour risque en l’absence de dépistage, le risque observé dans le groupe témoin. La réduction absolue du risque est obtenue en multipliant la réduction relative par le risque de décéder d’un cancer du sein dans la population témoin non dépistée. On peut aussi en déduire le nombre de femmes à dépister dans chaque classe d’âge, pour éviter un décès avec un suivi de 11 ans, suivi médian dans les essais. Par exemple, le dépistage entre 39 et 49 ans conduit à une réduction de 47 décès par cancer du sein pour 100 000 femmes suivies 11 ans, il faut donc until dépister 100 000/47 = 2108 femmes pour éviter un décès avec ce suivi. Ce tableau montre aussi que le bénéfice augmente avec l’âge, conséquence de l’augmentation du risque de base avec l’âge. Les inconvénients du dépistage du cancer du sein sont, par ordre décroissant d’importance, le surdiagnostic, les faux positifs et le risque de cancer radio-induit. Les examens faux positifs sont les mammographies positives qui entraînent des examens complémentaires aboutissant finalement à la conclusion qu’il ne s’agit pas d’un cancer ; c’est un inconvénient qui n’est pas majeur.

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